07 – KIOSQUE DU CRUCIFIX

Par la vieille place

La crucifixion en feuille de métal peinte à la fin du XIXe siècle par un artiste inconnu mais de bonne main, présente des détails soignés.

La niche, en haut à droite de la photo, munie d'une petite porte vitrée, contient un tableau sur plaque de métal représentant la passion du Christ au Calvaire. Notre-Dame des Douleurs, en particulier, au pied de la croix du Christ, apparaîtrait comme une femme enceinte qui tourne son regard compatissant vers le Fils de Dieu qui meurt pour le salut des hommes. A l'occasion de son nettoyage, un paysage champêtre est ressorti montrant une sorte de château aux tours crénelées. Le kiosque à journaux du Crucifix témoigne encore de la façon dont ces bâtiments donnant sur la Piazza Vecchia, en grande partie reconstruits vers 1910, et maintenant distingués par les numéros de maison 22/26, étaient des lieux de piété chrétienne, étant donné que l'hôpital était autrefois réservé aux pauvres, ou une sorte d'hospice pour l'abri des pauvres, des pèlerins et des voyageurs, avec quelques lits pour les malades. L'institution de l'hôpital était très ancienne puisqu'elle est mentionnée dans un ancien document des archives capitulaires de San Leone, datant de la première décennie du XVIe siècle. De plus, juste à côté, et dans la ruelle attenante, se trouvait la "roue" des enfants trouvés, un dispositif encastré dans la maçonnerie de ce lieu pieux, qui servait à accueillir les nourrissons abandonnés, les soi-disant "enfants de la culpabilité".

Où est-il et comment y accéder

Projet "Vierges et saints des rues" Dépense financée avec l'avis 2021 pour le versement des cotisations aux associations touristiques pro loco" - CUP B39J21013290002